20100707 - Yuke yuke nidome no shojo (Va va vierge pour la seconde fois) - Kôji Wakamatsu - 1969 - Japon
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20100707 - Yuke yuke nidome no shojo (Va va vierge pour la seconde fois) - Kôji Wakamatsu - 1969 - Japon
Présents :
2 invités : Manu et Andreea
Dartalouf et son frère
Pink Watcher
Scorpio Killer
http://www.imdb.com/title/tt0065233/
C'est le troisième film du coffret de ce réalisateur que nous voyons, après Quand l'embryon part braconner et De l'autre côté du mur...
La qualité est toujours au rendez-vous.
Un cinéma exigeant, de qualité, novateur, ce fut un bon Cercle.
Le film démarre en noir et blanc, comme les précédents... une jeune fillle se fait violer sur un toit d'immeuble, sous les yeux d'un jeune homme qui reste observateur, mais je ne dirais pas passif car un rictus déforme ses traits. Se masturbe-t-il ? ou souffre-t-il de la douleur infligée à la jeune
femme ?...
Les deux jeunes gens vont ensuite sympathiser et réaliser qu'ils ont des points communs.
Lors d'une scène suivante, poétique à souhait, en bord de mer, je fais la remarque que la teinte du noir et blanc est différente, plus bleutée que précédemment (très beaux effets avec les vagues)... scène suivante, de retour à la ville, la teinte est sepia... on se dit que c'est bizarre dans un film en noir et blanc de voir des changements de teintes...
Plus tard, nous comprendrons que le film utilise en fait de la couleur, une scène, sanglante, en flashback, étant montrée en couleurs vives, avec un sang rouge dont la couleur ne fait pas réel. C'est outré. L'effet est saisissant.
Comme dans tous les bons japonais, la lenteur de certaines scènes est compensée par la violence des suivantes. les deux jeunes finiront par tuer plusieurs des violeurs, au couteau... le garçon dévoilera son secret à la jeune fille (la fameuse scène en couleur), une complicité mâtinée d'incompréhension se créera entre les deux êtres solitaires et misérables, mais ne parviendra pas à les éloigner de leur véritable aspiration : la mort.
Le film nous livre une belle réflexion, poétique, sur le viol, la violence, la mort, la solitude,
Il présente quelques lenteurs, mais jouit indéniablement d'une photographie remarquable. La réalisation est nette et précise. Il faut s'accrocher, mais les efforts seront récompensés !
Un vrai Cercle !
Vive Wakamatsu !
2 invités : Manu et Andreea
Dartalouf et son frère
Pink Watcher
Scorpio Killer
http://www.imdb.com/title/tt0065233/
C'est le troisième film du coffret de ce réalisateur que nous voyons, après Quand l'embryon part braconner et De l'autre côté du mur...
La qualité est toujours au rendez-vous.
Un cinéma exigeant, de qualité, novateur, ce fut un bon Cercle.
Le film démarre en noir et blanc, comme les précédents... une jeune fillle se fait violer sur un toit d'immeuble, sous les yeux d'un jeune homme qui reste observateur, mais je ne dirais pas passif car un rictus déforme ses traits. Se masturbe-t-il ? ou souffre-t-il de la douleur infligée à la jeune
femme ?...
Les deux jeunes gens vont ensuite sympathiser et réaliser qu'ils ont des points communs.
Lors d'une scène suivante, poétique à souhait, en bord de mer, je fais la remarque que la teinte du noir et blanc est différente, plus bleutée que précédemment (très beaux effets avec les vagues)... scène suivante, de retour à la ville, la teinte est sepia... on se dit que c'est bizarre dans un film en noir et blanc de voir des changements de teintes...
Plus tard, nous comprendrons que le film utilise en fait de la couleur, une scène, sanglante, en flashback, étant montrée en couleurs vives, avec un sang rouge dont la couleur ne fait pas réel. C'est outré. L'effet est saisissant.
Comme dans tous les bons japonais, la lenteur de certaines scènes est compensée par la violence des suivantes. les deux jeunes finiront par tuer plusieurs des violeurs, au couteau... le garçon dévoilera son secret à la jeune fille (la fameuse scène en couleur), une complicité mâtinée d'incompréhension se créera entre les deux êtres solitaires et misérables, mais ne parviendra pas à les éloigner de leur véritable aspiration : la mort.
Le film nous livre une belle réflexion, poétique, sur le viol, la violence, la mort, la solitude,
Il présente quelques lenteurs, mais jouit indéniablement d'une photographie remarquable. La réalisation est nette et précise. Il faut s'accrocher, mais les efforts seront récompensés !
Un vrai Cercle !
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Scorpio Killer- Admin
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